Oui…, et alors ?
Prêtres in solidum
Frère Marie-Thomas et frère Benoît-Charbel se retrouvent donc prêtre in solidum : solidaires dans leur mission sur la paroisse Notre-Dame de Haute-Auvergne, solidaires aussi des cinq autres curés des paroisses du doyenné. Ce qui change tout, sans rien bouleverser pour autant. Nous continuons d’agir en priorité sur notre paroisse, mais en même temps nous coopérons beaucoup plus avec nos confrères curés du doyenné.
Toutes les semaines
Une fois par semaine, les curés du doyenné se retrouvent durant toute une matinée. Beaucoup de temps passés ensemble et beaucoup de kilomètres à parcourir pour nous réunir. L’office de tierce, une réunion de travail, la messe concélébrée tous ensemble, puis un déjeuner. Du temps pour nous connaître, harmoniser nos pratiques et entrer dans une vision commune.
Et nos paroisses ?
En un sens, un tel changement s’inscrit sur fond de diminution du nombre de prêtres. Il correspond aussi au mouvement de regroupement des communes que l’on observe dans notre région. On pourrait y voir une tentative de réponse à une situation difficile. Les petites paroisses d’autrefois se retrouvent dans des ensembles de plus en plus vastes et peuvent avoir le sentiment de perdre leur identité propre. Pas forcément facile d’accepter d’être « Paroisse de Haute Auvergne » quand notre village était une paroisse à lui tout seul avec son curé demeurant sur place. Alors que dire quand la paroisse Notre-Dame de Haute Auvergne se retrouve dans un ensemble encore plus vaste ?
Communion
Pour ma part, comme prêtre in solidum de ce doyenné, je fais l’expérience d’une communion plus profonde avec mes confrères prêtres. Je suis heureux de la fraternité sacerdotale que nos réunions nous permettent de vivre. Et je crois qu’en élargissant tous notre regard aux dimensions plus grande de l’Eglise nous sommes conduits à faire une expérience plus authentique de la communion.